Quitte à passer quelques jours dans la nature, autant les vivre à fond à travers des activités qui obligent à sortir de ma zone de confort. J’étais hyper motivé à me lancer dans une aventure originale avec une bande de copains. Nous avons donc convenu de participer à un stage de survie. Je vous raconte.
Avant le départ
Les stages de survie sont organisés en groupe. Si vous vous inscrivez seul, il faudra donc attendre que d’autres participants soient disponibles. En ce qui nous concerne, nous étions 4, pile le minimum requis par l’organisateur.
Il n’y a pas vraiment de condition spécifique à remplir pour participer à ce genre d’aventure. Du moment que vous êtes en bonne santé, vous pouvez vous inscrire. Notre groupe comptait un gringalet et un petit rondouillard et ils s’en sont très bien sortis tous les deux ! C’est pour vous dire que vous n’avez pas besoin d’une préparation physique intense.
La liste de l’équipement à prévoir devrait vous être communiquée par l’organisateur mais grosso modo, chaque participant doit posséder de bonnes chaussures de marche, un couteau de survie (du genre couteau suisse), une torche frontale, un sac de couchage et des vêtements chauds. Je vous conseille aussi de prendre un chapeau et un vêtement imperméable juste au cas où.
Côté technologie, oubliez votre tablette et votre smartphone. En revanche, les caméras d’action de type GoPro et les appareils photos seront éventuellement autorisés.
Durant le stage
Nous nous sommes directement retrouvés à Vernoux-en-Vivarais le jour J, chacun équipé de son énorme sac à dos. Notre moniteur ouvre la voie et la randonnée commence en début d’après-midi. Nous sommes bien loin d’une promenade de santé ! Il faut ouvrir l’il, être attentif aux bruits et au moindre détail. Il faut repérer des trucs comestibles en prévision de la nuit : insectes, fruits… En parallèle, il faut être vigilant car en milieu naturel, l’Homme devient une proie et une potentielle source de nuisance pour les animaux.
Le soleil commençait à descendre. Il fallait rapidement trouver un coin pour bivouaquer et là, les choses se corsent. Nous n’avions pas de tente donc il fallait construire un camp. Trouver un endroit qui nous protégerait du vent et d’une éventuelle pluie n’a pas été une mince affaire. Il a également fallu dresser des mâts et un toit avec des branches et des feuilles en choisissant bien l’orientation de notre abri. Le guide nous apprend à faire du feu, ce qui prend du temps mais on y arrive ! Après le repas fourni par la nature, nous nous glissons dans nos sacs de couchage, sous le ciel étoilé, agréablement chauffés par le feu.
Jour 2, nous nous réveillons aux aurores. Nous apprenons les techniques de chasse, nous apprenons aussi à repérer et identifier les empreintes laissées par les animaux. Il ne faut pas oublier de trouver de l’eau, une priorité absolue ! Notre guide nous enseigne l’art de nous protéger en milieu hostile et de nous repérer dans le temps en suivant la course du soleil.
Nous sommes retournés fatigués mais heureux sur le campement. Pour cette seconde et dernière nuit, nous avons débriefé autour d’un feu de camp.
Jour 3, c’est le moment de tout remballer. L’objectif est de ne laisser aucune trace de notre passage. Après le petit déjeuner, nous levons les pièges, nous remplissons nos gourdes et nous nettoyons autour de nous. Il est temps de retourner à la vie urbaine.
Ce stage de survie en Ardèche nous a appris à être plus sensibles à la nature et aux trésors qu’elle nous offre. L’aventure a aussi soudé notre équipe et même si le confort était vraiment sommaire, nous n’hésiterons pas à retenter l’expérience dès qu’une nouvelle opportunité se présentera.